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LES Autres énergies

 


Pourrons-nous passer du fossile au renouvelable sans passer par le nucléaire ?

Comme vous avez pu le voir dans la partie précédente, l'âge de la combustion du pétrole touche à sa fin. Et pourtant, notre civilisation est totalement dépendante vis-à-vis des carburants liquides. Quelles sont les autres énergies susceptibles de le remplacer ? Je vous propose d'étudier leurs avantages et inconvénients.

Les énergies du passé : le charbon et le gaz.

Le gaz et surtout le charbon ont pour gros avantage d'être répartis équitablement sur tous les continents. C'est ce qui me fait penser que ces énergies seront massivement utilisées lorsque le pic oil sera avéré. Ces énergies par ailleurs faciles à extraire ont pour gros inconvénient d'émettre massivement des gaz à effet de serre lors de leur utilisation mais aussi lors de leur extraction et de leur transport.

Il me semble que la plus grande menace qui pèse sur l'humanité est la possibilité technique qui nous est offerte de transformer le charbon et le gaz en carburant liquide. Cette option que nous allons vraisemblablement prendre signifie que nous ne changerons pas nos habitudes progressivement. La chute sera alors très dure quand à leur tour charbon et gaz seront épuisés. Et je n'évoque même pas les conséquences climatiques d'un tel scénario qui je le répète est à priori le scénario le plus crédible pour les cinquante prochaines années. La séquestration du carbone ne concerne que le production d'électricité. La combustion des carburants liquides n'aboutira qu'à davantage de CO2 dans l'atmosphère car nous ne pourrons pas récupérer les gaz à effet de serre émis par le milliard de moteur présent à la surface de la planète. La lutte contre la consommation de tout ce qui nous reste d'énergie fossile est l'ultime combat du genre humain pour se sortir de l'impasse climatique et énergétique. 

Une énergie de transition optionnelle : l'énergie nucléaire.

Il me semble important d'étudier à fond la problématique de l'énergie nucléaire car après un long cheminement personnel, je suis devenu nucléo-tolérant. Il convient d'expliquer largement cette notion.

Le nucléaire est une énergie qui fait peur, mais pour l’écologiste convaincu que je suis, il a un énorme avantage sur les énergies fossiles (qui fournissent 80% de l’énergie consommée dans le monde) qui est qu'il émet très peu de gaz à effet de serre. Le problème de la tropicalisation du globe, lié à nos émissions de gaz à effet de serre, est bien plus majeur pour la vie terrestre que le drame que représente l’explosion éventuelle d’une centrale atomique ou même l'accumulation de déchets certes très dangereux mais qui ont quand même le mérite d'être confiné, ce qui n'est pas le cas des gaz à effet de serre.

On peut toujours se montrer scandalisé par les cancers et les malformations chez les animaux et les humains en cas d'accident grave, mais ce n'est rien comparé à la disparition d'immenses aires climatiques et biologiques à cause des dérèglements climatiques.
Généralement les écologistes anti-nucléaires proposent en plus des énergies renouvelables et des économies d'énergie l'alternative des centrales brûlant du gaz naturel. Pourtant le gaz naturel, du fait des fuites que l'on rencontre dans les gazoducs et les centrales pourrait se révéler aussi néfaste pour le climat que le charbon. En outre ils écrivent que le caractère négligeable de cette énergie sur le plan mondial devrait inciter tout le monde à s'en passer. Le nucléaire représente certes  3% de l'énergie totale consommée sur la planète, mais il évite 10% d'émission de gaz à effet de serre en plus, ce qui est loin d'être négligeable... à l'heure où l'humanité devrait diviser par deux ses émissions de gaz à effet de serre.  

Le nucléaire subit le contrecoup d'une "légende noire" diffusée par ses détracteurs et je vais vous démontrer que le nucléaire n'est pas si noir que cela et qu'il constitue même une partie de la solution pour résoudre deux gros problèmes qui attendent les générations futures : la déplétion des énergies fossiles et la modification du climat.

Mais qu'on se le dise bien, je ne suis pas pour autant un pro-nucléaire. Je souhaite moi aussi une sortie la plus rapide possible du nucléaire, mais contrairement à d'autres ayant épousé les dogmes de l'écologiquement correct, j'ai compris qu'il faut dépassionner le débat sur ce sujet pour unir nos forces de manière à nous sortir en PRIORITÉ de l'ère industrielle basée sur la combustion des énergies fossiles.

Un débat sur le nucléaire est-il possible ? Voici ma modeste contribution au débat précédent l'implantation du réacteur EPR.

Mon point de vue actuel sur le nucléaire, je présente un nouveau scénario pour la France avec cinq fois moins de réacteurs nucléaires.

Oui au nucléaire mais sous certaines conditions  , cette longue page montre mon point de vue nucléo-tolérant. Je suis nucléo-tolérant, c'est-à-dire que je tolère le développement de l'énergie nucléaire dans la mesure où son usage prépare les bases d'une civilisation future totalement dépendante des énergies renouvelables. Pour fondre les matériaux que l'on retrouve dans les éoliennes et autres panneaux solaires, il faut une grande quantité d'énergie, et je préfère le nucléaire à toutes les autres, qui sont aujourd'hui pour l'essentiel issues des combustibles fossiles. 

Quelques points de vue critiques du nucléaire civil. Hubert Reeves, Bernard Laponche et Claude Boyer.

L'accident de Tchernobyl  nous rappelle que le nucléaire peut être dangereux

Superphénix : L'arrêt d'un surgénérateur trop en avance sur son temps. Quel gâchis !

Éditorial du 14 mai 2004 :  A quand un Tour de France pour le nucléaire ? Le collectif Sortir du Nucléaire fait passer des messages clairs ! et surtout caricaturaux ! Vous pourrez y découvrir les arguments des détracteurs du nucléaire et vous faire une toute autre idée sur la crédibilité de ce mouvement qui hélas rassemble beaucoup trop d'écologistes. Je souhaite que nous sortions du nucléaire, mais après que nous soyons sortis de l'ère des combustibles fossiles. 

"Panneaux solaires : attention à ne pas défigurer le paysage"  publié le 22 août 2003.
Ce texte est une réponse à des écologistes qui ont écrit un texte en faveur de l'énergie solaire renouvelable propre et qui en ont profité pour critiquer le nucléaire. J'ai écrit un texte qui reprend de bons arguments favorables au développement des capteurs d'énergie solaire, mais où j'explique également que le nucléaire sera nécessaire pour produire ces capteurs solaires. Le titre n'est pas de moi et il ne reflète pas du tout l'esprit du texte. Je leur avais suggéré "solaire et nucléaire : un compromis d'avenir".

 

Les énergies de demain : les énergies renouvelables.

S'adapter à l'intermittence des énergies renouvelables sera notre plus grand défi. C'est le gros point noir des énergies renouvelables. Certes elles produisent de l'énergie, mais c'est souvent quand on en a pas besoin. Et l'essentiel des énergies renouvelables (exception faite de la biomasse qui peut trouver une application en chimie) n'aboutit qu'à la production d'électricité ou de chaleur que nous ne savons pas encore bien transformer pour faire avancer un tracteur, rouler une voiture, voler un avion et actionner tous les petits moteurs qui font notre quotidien. 

Pour expliquer le défi que pose l'intermittence du renouvelable, je vais développer le problème que pose l'action de laver ses vêtements. Quand l'eau chaude et l'électricité sortent du mur quand on le souhaite, on peut faire son linge quand bon nous semble. Mais si l'eau chaude doit être fournie par un capteur solaire ou un poêle à bois, cela veut dire qu'il faut soit attendre le moment où les nuages voudront bien laisser passer le soleil, soit prendre le temps d'allumer le poêle avec toute la manipulation du bois qu'on peut imaginer en amont. Quand en plus, il faut que l'éolienne ou le panneau solaire fournisse de l'électricité pour actionner le moteur de la machine à laver, laver son linge ne devient possible qu'à condition d'attendre la réunion d'évènements hautement improbables. Vous aller me dire que la solution, c'est de stocker l'électricité. Malheureusement, nous savons mal le faire, la fabrication des batteries étant très énergivore. L'autre solution serait de recourir à l'électronique pour que des robots attendent à notre place que les conditions soient réunies. Aurons-nous assez d'argent pour tous s'équiper ainsi ? La solution la plus vraisemblable est que nous assisterons à un retour du partage des tâches au sein d'une famille. Je ne pense pas ici au retour des dames en cuisine pendant que les hommes vont travailler à l'extérieur. Je pense plutôt au rôle que pourrait avoir les anciens au sein des familles. Pourquoi les personnes âgées ne seraient-elles pas chargées d'attendre la réunion des conditions énergétiques qui nous seraient utiles ?

Comme vous pouvez le lire, l'intermittence des énergies renouvelables pose de vraies questions de société dont les réponses ne sont pas si simple qu'on le souhaiterait.    

L'énergie musculaire : la propulsion humaine (dans les transports) et la traction animale (dans l'agriculture et les transports).

L'énergie solaire thermique et photovoltaïque

L'énergie éolienne

L'énergie hydraulique

L'énergie des courants marins : les hydroliennes et les usines marée motrice

La biomasse, l'énergie de la photosynthèse : les céréales, le bois et les algues.

La géothermie de surface et de profondeur.

Il me semble important de coucher sur le papier des réflexions que m'ont inspiré les tenants de l'énergie du vide.

Comment mettre en oeuvre une politique énergétique viable ? Mon scénario jusqu'en 2050.