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Pour Qui et quoi Voter ?


Dans cette partie du site generationsfutures, je vous propose mon éclairage sur les grands évènements démocratiques auxquels nous serons conviés. Pour chaque échéance, je vais prendre le temps de bien expliquer mon choix. Ce choix passera toujours par un prisme environnemental, par le prisme du bon sens et de la modération.

L'échéance à venir : les élections de 2007

Depuis le début de ma prise de conscience, je me suis convaincu que les élections de 2007 seraient le dernier temps démocratique pour éviter les périls. Je crois que si nous n'avons pas fait le choix de mettre en place un gouvernement écologiste fort, nous ne pourrons plus éviter d'une part un retour aux formes de nationalismes les plus archaïques, et d'autre part un avenir chaotique où ne règnera que la dictature d'une nature sans repères.

Il n'y a pas beaucoup d'écologistes suffisamment connus en qui je crois encore aujourd'hui. Nicolas Hulot fait partie des derniers. Depuis le mois d'Avril 2005, je me suis mis en tête de l'aider pour le convaincre de devenir un candidat écologiste exemplaire en 2007. J'ai à cet effet publié une lettre ouverte. Il m'a répondu en Novembre 2005 car trois personnes lui en avaient parlé dans la même journée. Sa réponse ne m'a pas déçue. Suite à cette lettre, j'ai essayé de clarifier ma pensée dans ce texte car j'ai évolué depuis le mois d'Avril. Nous sommes entrés en contact téléphonique ce jeudi 1er décembre, j'en ai parlé un peu à la fin de la lettre ouverte.  

Même si Nicolas Hulot est critiqué de toutes parts dans les milieux écologistes (y compris moi) parce qu'ils voyagent aux quatre coins du monde en avion ou parce que son émission phare Ushuaia Nature et sa fondation (la Fondation pour la Nature et pour l'Homme) sont sponsorisées par EDF ou encore par l'Oréal. Je veux témoigner à Nicolas Hulot mon soutien car même si ça démarche est encore discutable il faut lui reconnaître une réussite dont lui seule est l'artisan : il fait progresser notre lobby des consciences en sensibilisant l'opinion public mieux que n'importe qui. Si vous lisez ces lignes, c'est peut être parce que Nicolas Hulot vous aura un soir marqué par quelques propos alarmistes, suite de la description d'une nature à l'agonie, mais au combien encore magnifique et sublime. Même avec des beaux discours, les écologistes plus radicaux, comme je peux l'être et comme le sont les militants de la décroissance, n'ont pas réussi à sensibiliser autant l'opinion sur les questions environnementales. Après le soutien que je lui témoigne, j'espère maintenant qu'il ira plus loin dans la voie de l'exemplarité et aussi qu'il franchira le cap de se présenter aux prochaines élections présidentielles sous une bannière qui pourrait s'intituler "Défi pour la Terre".    

Malheureusement, Nicolas Hulot ne se présentera pas. 

C'est une vraie claque que nous prenons tous.

Les pages qui suivent sont intéressantes pour comprendre ce que je souhaiterai mais pour les élections de 2007, c'est déjà trop tard.

Et si moi aussi je me présentais... Qu'est-ce que je proposerais ?    (Un résumé clair de mon projet politique.)

Après l'énoncé de mon projet politique, je vous invite à lire des idées que j'ai pu approfondir :

Comment lutter contre la voiture
Qu'implique l'idée des décisions prises à l'unanimité et la désignation des élus par le hasard ?
Faut-il instaurer un salaire maximum ?

Mes impressions sur la campagne présidentielle de 2007. 

Les échéances passées :

J'ai voté Non au projet de constitution européenne du 29 mai 2005 car l'Europe pour laquelle on nous a demandé de voter est une Europe de la prédation. Cette Europe là n'aurait été à terme qu'un clone de la grande puissance américaine néo-libérale. Et ce ne sont pas les quelques avancées sociales ou environnementales qui auraient pu me faire changer d'avis car elles sont de l'ordre de la bonne conscience et cela pour mieux faire passer la pilule néo-libérale. Les ordres de grandeur des changements de civilisation qui s'imposent à nous sont d'une toute autre échelle et cette constitution n'allait absolument pas dans le bon sens. Si le monde était de nature infinie, cette constitution pourrait être considérée comme très bonne du fait qu'elle s'inscrit dans un contexte de croissance. Le hic, c'est que cette croissance est le plus grand ennemi de la nature car le monde est limité. Nous sommes à la croisée des chemins entre le réversible et l'irréversible, nous ne pouvons plus accepter la mise en place d'une politique qui n'envisage pas sérieusement la décroissance.