Chapitre 16
Mais alors, et Darwin… ? Le vainqueur n’a-t-il pas toujours raison ?

Lorsque les idées exprimées dans ce livre sont évoquées (particulièrement au cours des émissions radiotélévisées), les gens mettent en avant le raisonnement suivant : Si le mode de vie tribal était si bien, comment se fait-il que nous ayons conquis ces tribus ? Le mot " vainqueur " ne signifie-t-il pas " supérieur " ?
Il me suffit de répondre : " Le style de vie de Hitler était-il supérieur à celui des Français et des Polonais ?
Thom Hartmann parle ensuite de la conquête de l’Amérique du Nord et de l’extermination de 95% des indiens suite aux maladies apportées par les colons.
Les Iroquois ont inspiré la constitution des États-Unis, ils avaient depuis longtemps séparé les pouvoirs, et leur système politique était basé sur la coopération.
Les colons condamnèrent le système iroquois dont les représentants, exclusivement mâles, étaient élus ou démis de leur fonction uniquement par femmes de la tribu. (page 225)
Les colons ignorèrent également la loi iroquoise, toujours en vigueur aujourd’hui, selon laquelle toutes les décisions " d’importance " (faire la guerre, modifier les frontières nationales, changer de politique relationnelle avec les autres tribus, etc.) devaient être discutées au préalable par l’ensemble des membres du clan.

Par contraste, le fondement de notre culture n’est pas la coopération, mais le pouvoir. Pouvoir des dieux sur les hommes, pouvoir d’un groupe d’individus sur un autre, pouvoir des hommes sur les femmes, pouvoir de la propriété. Pouvoir des humains sur le monde naturel. (page 226)

 

3ème Partie

Que pouvons nous faire ?

Changeons !
Si nous commençons à modifier notre manière de penser et de vivre, nos actions se répercutent dans monde extérieur.
Il faut nous maintenir pleinement éveillés, l’esprit vif, conscients de notre environnement et de la divinité omniprésente.

Modifions nos technologies

 

Chapitre 17
La nouvelle science

Il existe une différence essentielle entre les machines et les entités vivantes : celles-là peuvent être démontées puis remontées, alors que celles-ci vibrent d’une sorte " d’essence " inconnue que nous appelons " la vie " et qui s’évanouit pour toujours lorsque nous tendons de mettre fin à leur intégrité.

Le point de vue originel
Les indiens distinguent les choses vivantes de ce pays, depuis l’éternité.
Les indiens pensent que les êtres humains ne sont pas les seules à savoir parler.
En considérant toute vie comme sacrée, vous pourrez alors envisager clairement les actions à mener pour créer un futur viable.

Les sciences physiques découvrent la conscience
Thom Hartmann explique le paradoxe auquel fut confronté Einstein. Quelque chose pouvait, apparemment, voyager plus rapidement que la vitesse de la lumière. Ce phénomène est la non-localité.
Une certaine interprétation stipule que l’univers est fait de conscience .. et de rien d’autre. (page 242)

Chaque jour, vous transformez réellement le monde
Nous provenons tous de la même soupe et, de ce fait, nous avons tous l’obligation de la rendre plus légère, plus agréable et d’en améliorer le goût. Chacune de nos pensées, chacune de nos actions sera intégrée dans cette soupe et, en conséquence, fera un jour partie constituante de l’un de nos descendants. Aussi nos actes, nos pensées, nos paroles – même les plus insignifiants – sont-ils importants.

Accomplissez de petits actes de bonté anonymes
Dans le Sermon sur la Montagne, Jésus déclara que lorsque nous accomplissons de " bonnes œuvres ", nous devrions agir discrètement, sans que les autres le sachent. (page 244)

Un conteur de la tribu indienne Cree me dit un jour : " Selon nos traditions, et ce, depuis l’aube de la création, chaque matin, lorsque le soleil se lève, notre Créateur nous assigne à tous quatre tâches à accomplir durant la journée. Premièrement, nous devons apprendre au moins une chose importante aujourd’hui. Deuxièmement, nous devons enseigner au moins une chose importante à quelqu’un d’autre. Troisièmement, nous devons accomplir un bienfait vis-à-vis de quelqu’un, sans que cette personne se doute de quoi que soit. Et, quatrièmement, nous devons traiter chaque entité vivante avec respect. Ainsi, tous ces bienfaits se répandent sur la Terre. "

Entrez directement en contact avec Dieu
Notre conscience fait partie d’une conscience plus vaste qui répand toute vie et toute création.
Les églises relatent mal l’expérience divine, car elles sont elles-mêmes imprégnées de la mentalité dominante et hiérarchisée.
Jésus disait " Le plus élevé parmi vous sera votre serviteur. Celui qui sera humble sera élevé. "

 

Chapitre 18
De nouvelles histoires sont nécessaires pour changer le monde.

Aussi longtemps que nous fonderons notre culture sur les principes de consommation, de domination et de croissance illimitée de la population, nous aboutirons toujours à la même impasse, celle à laquelle a abouti chaque jeune culture de l’histoire. (page 252)

La mentalité dominante peut et doit être changée. Alors, seulement, la réalité changera.
Les mentalités changent lorsqu’une certaine masse critique est atteinte.

 

Chapitre 19
Contact avec le sacré

Se pencher sur son passé

Parvenir à la présence
La présence est au cœur même de l’expérience méditative et mystique. A cet instant précis, nous ne pensons pas ; au contraire, nous ressentons les choses, vivants et éveillés.

Saint Jean de la Croix connut un parcours difficile pour parvenir à cette expérience. Jean se servit de son emprisonnement par l’église comme d’un outil lui permettant de faire taire son intellect. Ce fut sa forme personnelle de méditation. (page 262)

La vraie raison incitant à méditer consiste à vivre l’instant présent.
Et ceci peut nous permettre de sauver la planète.

 

Chapitre 20
Apprenez à être consciente de l’instant présent

Aujourd’hui, la plupart des gens sont déconnectés du monde naturel et sacré. Plus le spectacle naturel est original et grandiose, plus fort est le sentiment de la réalité spirituelle.

Les indiens Kogui des montagnes de la Sierra Nevada Colombienne ont compris qu’il fallait au moins un membre qui soit en mesure de discerner réellement la divinité dans tout ce qui l’entoure, à tout moment. Les indiens enferment dans une grotte un enfant jusqu’à la puberté. Lorsque celui-ci sort il est beaucoup plus contemplatif que les autres et il devient le prêtre du clan. (page 266-267)

Vous êtes en train d’admirer les restes d’une étoile morte.
Lorsque notre univers fut créé, tout l’espace se remplit alors de particules subatomiques. Pendant des millions d’années, grâce à la force de la gravitation, ces particules se transformèrent en atomes d’hydrogène, ce gaz qui remplit l’espace. A cette époque, l’hydrogène était le seul élément qui existait.
La gravitation créa des nuages d’hydrogène qui s’amalgamèrent et dont la chaleur augmenta considérablement sous les pressions énormes. Cette chaleur provoqua une fusion nucléaire de ces nuages et c’est ainsi que les étoiles naquirent.
Au cœur d’une de ces étoiles précoces, les réactions provenant de la fusion nucléaire provoquèrent la création d’un atome d’hélium par la combinaison de deux atomes d’hydrogène. Cette fusion permit ainsi la création du second élément nécessaire à la vie et dégagea d’énormes quantités de chaleur et de lumière. Toutefois, les pressions furent si gigantesques que le processus ne s’arrêta pas là. Des atomes d’hélium brûlèrent et se fondirent ensemble pour former d’autres atomes plus grands et plus lourds et tous les éléments que nous connaissons aujourd'hui finirent par remplir le cœur de l’étoile – fer, carbone, or, bore, oxygène, néon, argon, azote, calcium, potassium et des dizaines d’autres.
Au fil du déroulement de ce processus, le cœur de l’étoile s’alourdit par l’apport de ces nouveaux éléments et se mit à se refroidir, amenant l’étoile à virer au rouge et provoquant son expansion. Ce fut là, la première étape de la mort de cette lointaine étoile, celle dont vous tenez les restes embrasés entre vos mains, sous la forme de ce livre.
Durant les quelques centaines de millions d’années suivantes, l’étoile continua à s’agrandir jusqu’à un point critique où il lui fut impossible de rester homogène. Alors, elle explosa, dispersant la matière créée en son sein sur des milliards de kilomètres d’espace, détruisant virtuellement tout dans son voisinage immédiat. On appelle ce processus une supernova, et il signale la mort d’une étoile.
Ainsi, l’intégralité de la matière de notre monde (à l’exception de l’hydrogène) apparut de cette façon, au cœur d’une étoile qui mourut par la suite.
Après l’explosion de cette dernière, une partie de la matière expédiée dans l’espace se regroupa sous la force de la gravitation et forma d’énormes amas de matériaux physiques. Les plus importants de ces amas devinrent ce que nous appelons des planètes et commencèrent à se refroidir lentement (le processus de refroidissement de la Terre prit environ quatre milliards d’années). Durant leur voyage dans l’espace, la plupart d’entre elles furent attirées par la force gravitationnelle d’une autre étoile en fusion toujours en vie et gravitèrent peu à peu autour de leur nouvel hôte. Grâce à ce nouveau soleil, la chaleur inonda ces planètes, ce qui induisit le processus de photosynthèse et la création de la vie, telle que nous la voyons autour de nous, aujourd’hui, alors que les éléments créés par la mort d’une étoile extrêmement éloignée étaient transformés en matières végétales et animales. (page 269)

Chapitre 21
Enseignements d’un moine

La meilleure façon de reconstruire le monde est de commencer par vous-même et par votre propre monde intérieur.
L’auteur raconte sa rencontre avec un moine qui lui enseigna son expérience de la vacuité. La vacuité, c’est être présent, ne pas porter de jugement sur les choses, ne penser à rien, se contenter d’être ici. Il faut d’abord apprendre à se concentrer (beaucoup de moyens existent) et ensuite il faut vivre chaque moment de la vie attentif au monde qui nous entoure. (page 279)

 

Chapitre 22
Rendre leur pouvoir aux femmes

La drogue la plus dangereuse du monde est la testostérone.
Les anciennes cultures étaient matriarcale et basée sur la coopération.
Au début du siècle, lorsque les missionnaires européens enseignèrent aux aborigènes d’Australie pratiquant la chasse et la cueillette comment jouer au " football ", les enfants des tribus jouaient jusqu’à ce que le score de chaque équipe soit égal. Dans leur esprit, cette situation correspondait à la fin du jeu, ce qui provoqua l’ahurissement complet des missionnaires anglais chargés de leur enseigner les règles du jeu. (page 282)
Les femmes sont beaucoup plus influencées par des considérations dictées par " ce qui est bon pour nos enfants " plutôt que par " qui va gagner ? " ou toute autre considération de fierté, de pouvoir et de conquête.
Dans presque tous les pays du monde : domination masculine = explosion démographique ; relative égalité homme - femme = population stagnante.

Chapitre 23
Le secret du " point de satiété "

Le point de satiété est le point précis où une personne est en sécurité, où sa vie n’est pas en danger.
Puis survient le mensonge ou le mythe selon lequel plus on dispose de biens plus on est heureux. Celui qui meurt avec le plus de jouets est le gagnant.
La publicité repose sur le mythe que posséder toujours plus de bien vous rendra plus heureux.

La signification de la richesse
Pour les jeunes cultures, c’est avoir beaucoup d’argent. (page 287)

La valeur de la sécurité
Dans les anciennes cultures, le concept " plus = mieux " est totalement inconnu. La cupidité est considérée comme une marque de folie et manger sans partager avec quelqu’un d’affamé représente un acte obscène. (page 287)
La richesse des anciennes cultures n’est pas l’accumulation de biens ou de services, mais la sécurité.

Mais ces tribus ne vivent-elles pas dans la misère ?
Ces tribus vivent avec le confort nécessaire pour atteindre le point de satiété et leur grande richesse est la coopération qu’il y a entre les membres de la tribu en cas de problème.

Notre pauvreté.
Notre pauvreté est la profonde insécurité, la pauvreté spirituelle, le manque de temps et le manque d’entraide. (page 291)

Chapitre 24
Il faut respecter les autres cultures et les autres communautés.

Les appels à l’intégration sont en réalité le reflet de la jeune culture dominatrice qui s’efforce, depuis tant d’années sur l’ensemble du globe, de détruire les peuples indigènes et leurs traditions.
Pourtant tout système devient vulnérable lorsqu’il perd sa diversité.
" Vivre et laisser vivre " est l’une des valeurs tribales essentielles, qui restent tout à fait étrangères à celles des cités/états. (page 295)

Respectons le sabbat et le jubilé.
Le sabbat signifie repos pour les juifs. Tous les 7 ans, la terre devrait se reposer et aucune plantation n’était effectuée cette année-là. Le sabbat pose ainsi les bases d’une agriculture viable.
Les anciens hébreux disposaient d’un système permettant de restaurer périodiquement la stabilité sociale sans recourir aux impôts qui ne font qu’encourager la croissance sans frein des gouvernements. Ce système était appelé le jubilé et survenait tous les cinquante ans. Cette année-là, toutes les dettes étaient remises, les esclaves libérés et les richesses partagées.
D’autres principes issus du Lévitique permettaient également de conserver certains bienfaits de la structure tribales au sein de la cité/état de la nation juive. Par exemple, le roi ne pouvait accumuler de richesses excessives, les veuves et les orphelins étaient pris en charge par la communauté, les revenus ne pouvaient provenir que du " travail " et non du " capital ", et il était illégal de réclamer des intérêts. (page 298)

La richesse des anciennes cultures : la sécurité pour toute la vie.
Le rôle de chaque membre de la tribu consiste à aider les autres. Au lieu de fournir à ses membres la richesse procurée par les biens, la tribu leur fournit la richesse représentée par la sécurité et un contexte de vie permettant d’être en contact avec le sacré.
Comme le souligna Abraham Maslow , fondateur de la psychologie humaniste dans les années 50, la sécurité fait partie des besoins fondamentaux de l’homme. Une fois ce besoin satisfait, on tente, inévitablement, de répondre à des besoins humains plus élevés, comme celui d’expérimenter le sacré – ce que Maslow appelle l’auto réalisation. (page 299)

Chapitre 25
Renoncez à la guerre contre toute forme de vie.

A mon avis, Oscar Wilde avait absolument raison : la guerre est vulgaire. La glorification permanente de ces massacres par le nationalisme, les médias et la culture dominante en général n’offre qu’une seule garantie : davantage de douleur et de souffrances dans l’avenir. (page 303)
On ne peut se battre contre le principe de la guerre : on ne peut que mettre en évidence sa vulgarité et choisir de s’en détourner.
L’une des lois élémentaires de la nature stipule que " vous pouvez entrer en compétition avec vos concurrents, mais ne devez pas les détruire. "

Chapitre 26
Contemplez la face de Dieu.

" En regardant les yeux d’un chat ou d’un chien, d’une mouche ou d’un poisson, d’un ami ou d’un ennemi, tu verras les yeux de Dieu. "
Toutes les entités vivantes sont la face de Dieu, les détruire est un blasphème.

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Dernière mise à jour : 29 janvier 2006
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